Crazy ELLE

Bonjour bonjour!


Comment allez-vous? :) Je vais aujourd'hui vous donner mes impressions sur le ELLE de la semaine, que, je dois bien l'avouer, j'ai lu dimanche aprĆØs midi, pour me remettre doucement de ma soirĆ©e agitĆ©e  de samedi (sortie en boite et couchĆ©e Ć  6 heures du matin, ahem), un brin comateuse peut ĆŖtre ^^ 
Mais je suis tout de même restée lucide et voici les articles qui m'ont plu :)

C'est parti pour l'actualitƩ et les faits de sociƩtƩ!
On dĆ©marre avec l'Ć©dito, qui nous apprend que la loi reconnaĆ®t maintenant que les animaux sont des "ĆŖtres douĆ©s de sensibilitĆ©", et non pas juste "des biens meubles". Oui parce que jusqu'Ć  prĆ©sent, un chat ou chien Ć©tait considĆ©rĆ© comme un mug qu'on pouvait changer d'Ć©tagĆØre au grĆ© de os envies en gros. Mais maintenant on reconnaĆ®t qu'ils peuvent souffrir et avoir des sentiments, ce qui est quand mĆŖme une avancĆ©e. Le seul "souci", c'est que cela remet en cause tout ce qui est Ć©levage des animaux en batterie, dans des conditions parfois insoutenable: comment vont rĆ©agir les autoritĆ© par rapport Ć  Ƨa? Vont-elles jouer la carte de l'hypocrisie et se murer dans le silence ou bien faire changer les choses, en cohĆ©rence avec la nouvelle loi?
Il est ensuite question de l'affaire de Maurice Agnelet, qui vient d'ĆŖtre condamnĆ© pour le meurtre de sa maĆ®tresse AgnĆØs Le Roux, un soir d'octobre 1977. Il n'y a aucun corps et aucune preuve, mais son fils affirme que sa propre mĆØre lui a dit que son pĆØre l'avait tuĆ©e (chose qu'elle rĆ©fute). Et, en plus le profil de l'homme sĆØme le doute: les femmes de sa vie (il en eu plusieurs, plus ou moins officielles) s'accordent toutes Ć  dire que Maurice Agnelet, plutĆ“t beau garƧon dans sa jeunesse savait s'y prendre pour manipuler les femmes et les contrĆ“ler. Les experts parlent mĆŖme "de pervers narcissique". Plus Ć©pris de rĆ©ussite sociale que de ses compagnes, il se donnait l'image d'un humaniste alors qu'il semblait plus opportuniste qu'autre chose, n'hĆ©sitant pas Ć  sĆ©duire les femmes pour leur argent: aujourd'hui, les 3 millions d'euros que dĆ©tenait AgnĆØs Le Roux sont au nom de Maurice Agnelet et dĆ©posĆ© sur un compte en Suisse...Et quand on sait que son ex-compagne, qui lui avait fourni un alibi vient d'avouer qu'elle avait livrĆ© un faux tĆ©moignage, Ƨa l'a fout mal :s Maurice Agnelet a dĆ©cidĆ© de poursuivre son cas en cour de Cassation, affaire Ć  suivre, donc.



On en vient ensuite Ć  un business qui dĆ©range: les Sugar daddys. Ce son dees riches hommes qui veillent au "bien ĆŖtre matĆ©riel" de jeunes filles en manque d'argent. Vous avez dit prostitution? Ca y ressemble en effet. Les deux paries se rencontrent via un site, SeekingArrangement en postant des annonces. Les jeunes femmes tiennent compagnie aux hommes (voire parfois plus) en Ć©change de quelques billets ou de cadeaux ; mais le site se dĆ©fend en disant qu'elles ne le font pas forcĆ©ment pour l'argent et qu'il s'efforcent de supprimer les profils douteux, qui demandent des compensations contre leurs "cadeaux". Toutefois, cette dĆ©rive existe, mĆŖme si la justice n'a pas pu le prouver formellement. Mais où va-t-on? Surtout que si les "sugar daddys" profitent bien de cette situation, ces filles semblent parfaitement consentantes et profitent Ć©galement de ce systĆØme: n'ont-elles pas plus de respect pour elles-mĆŖmes?
Plus loin, la journaliste Camille Anseaume nous raconte (sur le ton de l'humour) comment elle a vĆ©cu l'Earth Hour, le mouvement qui voulait que le 29 mars, Ć  20h30, on Ć©teigne les lumiĆØres pendant une heure pour faire des Ć©conomies d'Ć©nergie. Elle a donc invitĆ© des amis, qui parfois prenaient la chose pour un truc de "bobos" et lui ont apportĆ© des graines pour le repas et qui ont cru qu'un gĆ¢teau d'anniversaire allait dĆ©barquer une fois les lumiĆØres Ć©teintes ^^ Elle trouvĆ© Ć©galement que certains amis sont plus supportables dans le noir, ce qui ne l'empĆŖche pas de s'embroiller avec le rabat joie qui lui dit que "quand on rouvre les lumiĆØres, Ƨa consomme plus d'Ć©nergie que si on les avait jamais Ć©teintes", et de dire pardon Ć  la table basse qu'elle a bousculĆ©e...Avant de dire Ć  tout le monde de partir et de profiter de l'obscuritĆ© avec son chĆ©ri ;) Une maniĆØre trĆØs fun de nous sensibiliser Ć  cette manifestation peu suivie en France, j'ai bien aimĆ© et beaucoup souri en lisant cet article :) 



Ensuite, dans son article "Cultivez votre grain de folie", ELLE nous invite Ć  nous Ć©loigner de la "normal attitude" prĆ“nĆ©e depuis quelques temps (avec la tendance "normcore" Ć  son apogĆ©e). Osons, que diable! Car, par exemple, la mĆ©galomanie peut lui permettre de dĆ©placer des montagnes et d'aller plus loin, de s'approcher du monde dont il rĆŖve tandis que le cĆ“tĆ© excessif et party girl de Kate Moss lui a permis de bĆ¢tir son image d'icĆ“ne british. La timiditĆ© de Charlotte Gainsbourg, elle, lui permet de se concentrer sur elle mĆŖme et se connaĆ®tre mieux que personne et faire les bons choix finalement! Donc, nos petites folies et nĆ©vroses ont parfois du bon :) 
Puis, ELLE nous livre le portrait de cette nonne italienne conƧoit des robes de mariĆ©e pour les plus dĆ©munies :) Soeur Maria Laura Ć©tait styliste avant de se "ranger" et de passer sa vie dans le MonastĆØre Sainte-Rita de Cascia en Italie. Mais ses premiĆØres amours ne sont pas loin et elle a dĆ©cidĆ© de transformer les robes de mariĆ©es que les associations ou parfois les marques (Dior, Cardin, Versace...) leur donne pour qu'elles conviennent parfaitement aux jeunes femmes qui n'ont pas les moyens de s'acheter une robe neuve. Cela vient d'une ancienne tradition, les orphelines recueilles par Saint Rita se voyaient offrir leur robe de mariĆ©e par les soeurs du MonastĆØre et Maria Laura y apporte simplement sa touche personnelle. Elle a eu droit Ć  un "boudoir d'essayage amĆ©nagĆ©" et se tient aux courant des tendances grĆ¢ce aux exigences de ses "clientes": et elle est apparemment trĆØs douĆ©es, puisque les retouches sont parfaites, tout comme les tenues de ses soeurs qu'elle coud entiĆØrement et qui tombent parfaitement. Elle ne rĆ©alise pas les robes qu'elle offre aux jeunes fiancĆ©es et se contente de les retoucher mais elle aimerait beaucoup les refaire entiĆØrement, y ajouter des choses et refaire cols par exemple: mais cela lui prendrait trop de temps, qu'elle prĆ©fĆØre consacrer Ć  la priĆØre. Une bien belle histoire :) 



Et enfin, ELLE nous emmĆØne au Bhoutan (oui comme PĆ©kin Express!). Ce pays qui calcule sa richesse en termes de Bonheur IntĆ©rieur Brut donne beaucoup d'importance au bien ĆŖtre de ses habitants, et aux "vraies" valeurs comme les loisirs et la famille. On apprend Ć©galement que le bouddhisme a une grande part dans leur culture, et que les paysages, trĆØs variĆ©s (entre riziĆØres et forĆŖt tropicale et hautes montagnes) sont Ć  couper le souffle! La ourriture y est assez Ć©picĆ©e, et, plus surprenant, le pĆ©nis est vu comme un signe de bonheur (no sale, merci) et "la marijuana est l'herbe prĆ©fĆ©rĆ©e des cochons" ^^ 

On terminera par l'interview de Sheryl Sandberg, n°2 de Facebook, qui prouve qu'on peut ĆŖtre une femme d'affaires Ć©panouie :) Elle fait tout ce qui est en son pouvoir pour redonner le pouvoir aux femmes et a rĆ©pondu aux questions des lectrices de ELLE lors d'une confĆ©rence Ć  Sciences Po, retranscrites dans les pages du numĆ©ro de la semaine. Sheryl explique par exemple Ć  Camille qu'elle a voulu Ć©crire son livre, Lean In, pour donner confiance en la gente fĆ©minine et pour qu'elles se battent pour briser le plafond de verre ; elle explique Ć©galement que le sexisme dans l'informatique et la si faible prĆ©sence fĆ©minine dans ce domaine vient de la sous reprĆ©sentation des jeunes femmes pour ces postes, qui ne sont pas "encouragĆ©es" Ć  poursuivre dans cette voie. Elle pense que certes, les pouvoirs publics ont leur rĆ“le Ć  jouer pour obliger les entreprises Ć  mieux respecter leurs membres masculins, mais que les femmes doivent Ć©galement prendre la place qu'elles mĆ©ritent et se battre. Elle confie Ć©galement que parfois, elle se sent coupable de se jeter Ć  corps perdu dans son travail alors que ses enfants sont Ć  la maison: alors que son mari, lui, est dans la mĆŖme situation et ne ressent pas ce sentiment! Il faut donc arrĆŖter de se sentir fautive. Sheryl pense Ć©galement qu'ĆŖtre femme au foyer doit ĆŖtre un choix un statut imposĆ© par la sociĆ©tĆ©! Toutefois, bien qu'elle essaie d'Ć©lever ses enfants sans distinction de sexe, elle se rend compte que naturellement, son fils prend un jouet pour en taper un autre alors que sa fille leur fait faire des bisous: ainsi, le genre a son rĆ“le Ć  jouer dans la construction. L'idĆ©e n'est pas de nier cette diffĆ©rence biologique mais de permettre aux filles d'en prendre conscience et d'en faire une force et non une faiblesse. Un entretien assez passionnant, qui soulĆØve des questions trĆØs intĆ©ressantes et apporte des rĆ©ponses assez constructives, je trouve :) 




Jolies photos!



Et vous les filles, vous aimez lire tranquillement pour vous reposer un peu et vous remettre d'une soirĆ©e agitĆ©e? :) 

Des bisous! 








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